Des espaces in(dé)finis de peuplement et de solitude dans Batouala de René Maran
Mots-clés :
Espaces, Nature, Société, Histoire, Culture, IdentitéRésumé
Le paysage se déploie indéfiniment dans le roman Batouala et nous invite à penser ou à repenser à l’être humain, à la complexité de ses rapports avec le monde environnant. Placé dans une perspective picturale ou scripturale, René Maran nous propose des délimitations géographiques et physiques, des repères normés et adopte parallèlement une pluralité de codes et de signes inhérents à un mode de vie propre à la société africaine. Une histoire se tisse, un maillage entre la nature et l’homme. La sémiologie paysagère met en lumière des critères identitaires qui se polarisent sur Batouala, le « gardien des moeurs désuètes », « fidèle aux traditions que ses ancêtres lui avaient léguées » ou sur l’oppression sociale et culturelle des populations autochtones. L’art narratif de René Maran restitue tout un monde, jusqu’à nous en faire sentir proches.
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